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L’eau tarit !

Heureusement, dans notre beau District 1710, et au 1780, nous avons la chance d’avoir sur notre territoire des liquides autres qu’inodores, incolores et sans saveur !  
Cependant, l’eau n’est pas seulement utile à nous laver les dents !  L’eau, c’est d’abord la vie !  La Fondation en a même fait un de ses axes stratégiques.  Alors que faisons-nous ?  Peut-on seulement dire et redire que l’eau va être un problème et se croiser les bras ?  Allez donc d’abord vous chercher un verre d’eau, cela vous aidera à réfléchir aux différentes voies, non pas d’eau mais d’actions, que nous rotariens nous pouvons mettre en œuvre.
Bon, une fois que l’on a dit « l’eau c’est la vie », notre Gouverneur ne nous a pas encore mis l’eau à la bouche !  Et pourtant : il y a encore plein de lieux autour de notre planète où boire reste une préoccupation de tous les jours.  Dans certains villages d’Afrique, des femmes passent près de six heures par jour pour fournir de l’eau potable à leur famille.  L’accès à l’eau partout où cela est nécessaire est encore pour beaucoup un grand souci.  Mais sa répartition et sa gestion est aussi une « source » de préoccupations de plus en plus grande à travers la planète.  Développer un réseau de distribution équitable en eau, pour l’agriculture et pour l’industrie, former ses utilisateurs à sa pérennité sont aussi des terrains d’actions pour les rotariens.  Nous pouvons agir. Nous devons agir.
La gestion de l’eau touche aussi à son assainissement.  De l’eau souillée par l’activité humaine provoque des maladies.  Agir pour son assainissement c’est aussi agir pour la santé, autre axe stratégique de la Fondation.  Dois-je vous rappeler que la transmission de la poliomyélite se fait par des eaux souillées ?  Et voilà que notre Gouverneur recommence avec son éradication de la polio !  Bon, d’accord.  Mais admettez qu’il y a une certaine cohérence dans tout cela, non ?
Tout le monde sait que le réchauffement climatique entraîne la raréfaction de l’eau.  « Cela coule de source » pourrait-on dire.  Le Rhône, lui-même, nous en montre les prémices.  Son débit annuel moyen est en baisse continue.  Et pas qu’un peu : plus de 35% en vingt ans.  Avec le changement climatique, on se dirige vers une augmentation des tensions et des rivalités autour de la gestion de l'eau.  Nous les rotariens, chacun dans nos pays, tous ensemble autour du Monde, nous sommes des professionnels respectés dans nos villes, nos villages, nos communautés locales.  Les rotariens sont au cœur de la vie active et peuvent donc établir des ponts entre toutes les parties concernées, aussi bien les pêcheurs que les industriels, les autorités locales, départementales ou régionales que les agriculteurs.  Rassembler tous les acteurs et les consommateurs de l’eau, faire prendre conscience que ce n’est qu’ensemble que nous pourrons préparer l’a venir, respecter la source de notre approvisionnement en eau ne sont pas des thématiques réservées aux pays en développement. Nous pouvons donc agir. Nous devons agir.  Dès maintenant. Ici et ailleurs.
Le projet « Eau-tour du Rhône », soutenu dans le district 1710 par Jean Grenier, du club de Lyon-les Monts d’Or, est un exemple de ce que les rotariens peuvent faire ensemble, de sa source en Suisse aux Bouches du Rhône, avec des clubs des districts 1710, 1760 et 1780 en France et du 1990 en Suisse.  Notre Rhône a le droit d’être respecté.  Montrons-le-lui.
Les actions possibles dans ce domaine semblent être un « puits » sans fond! L’eau tarit mais nous, rotariens, devons dès maintenant examiner comment nous pouvons agir pour que le Rotary ouvre des opportunités !
Texte reproduit et adapté avec l'amabilité de notre ami Gouverneur du 1710 Jean-Luc Perrin
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